Dans cet article, je partage avec toi 3 erreurs à éviter dans ta préparation aux EVC de la PAE.
Si tu te reconnais dans la deuxième erreur, je peux te donner un coup de pouce en t’offrant une check-list pour structurer ton programme de révision ! Il te suffit de remplir le formulaire à la fin de l’article
1. S’entraîner sur les mauvais supports
Pour l’entraînement, beaucoup de candidats utilisent des livres d’internat « ancien format ». Sachant que cet examen qui s’adressaient aux étudiants en médecine a basculé sous forme de QCM depuis 2016, cela veut dire que ces livres ont 10 ans. Ils sont donc caducs, sans compter qu’ils s’adressaient à des externes et non pas des praticiens seniors comme vous.
Tu peux utiliser ces livres pour revoir la base de ta spécialité mais leur usage ne devrait pas être exclusif.
Pour l’apprentissage théorique, réfère toi aux sources officielles de ta spécialité : recommandations HAS, collège…
2. Le manque d’organisation
L’organisation est une des clés de la réussite à l’examen. Tout comme tu dois structurer tes réponses sur ta copie le jour J, tu dois également structurer tes révisions pour ne rien laisser au hasard.
Un piège classique est de travailler « quand tu as le temps » sans noter quels chapitres tu as fait. Le risque est de réviser certains sujets bien plus que d’autres voire faire des impasses.
Constitue-toi un programme de révisions dès le début de ta préparation pour t’assurer de voir tous les modules de ta spécialité.
Identifie tes points faibles
3. Vouloir se préparer seul
On connaît tous un lauréat qui nous dit « J’ai réussi le concours en me préparant seul, il n’y a pas besoin d’accompagnement ! ».
Mais pose-toi ces deux questions avant de pr
endre ta décision : est-ce le moyen le plus efficace et le plus rapide pour obtenir ton autorisation d’exercice en France ? Quel est le risque que tu prends en cas d’échec ?
Pour répondre à la première question, laisse-moi te donner une analogie à cela. Prenons un médecin généraliste exerçant seul dans un cabinet, sans secrétaire ni associé. Puis prenons un autre médecin généraliste qui s’est entouré d’une secrétaire efficace qui s’occupe de tout l’administratif pour lui.
A ton avis, à la fin de la journée, lequel des deux aura consacré plus de temps efficace pour soigner des patients ? La réponse est bien entendu évidente, avec un bon accompagnement, on peut maximiser ses chances de réussite.
Pour répondre à la deuxième question, il faut bien prendre en compte le coût du risque de l’inaction. Parfois, on n’ose pas passer à l’action car on craint le risque : le risque d’avoir souscrit à une formation « pour rien » en cas d’échec. On se pose cependant moins souvent la question du coût de l’inaction : une année de plus dans une situation qui ne nous convient pas, une année de plus à devoir chercher un poste de stagiaire associé (qui est limité pour 2 ans maximum), passer à côté d’un salaire de praticien associé pendant un an…
Le meilleur conseil que je puisse te donner est d’investir sur tes connaissances et sur toi-même, pour devenir une meilleure personne.
Bonus
Si tu as du mal à t’organiser pour tes révisions, que tu te sens perdu dans la complexité de la préparation, tu peux télécharger gratuitement mon tableau de révisions ! Cela t’aidera à mieux t’organiser et à garder une vue d’ensemble sur ton avancement. Il est disponible pour la médecine générale, l’anesthésie-réanimation, la chirurgie viscérale et la chirurgie orthopédique.
Bien à toi,
Dr Jean Mathieu PERRIN
PrepEVC