
Pour exercer la médecine en France, les praticiens diplômés hors Union européenne (PADHUE) doivent impérativement valider une procédure d’autorisation d’exercice (PAE). Elle est encadrée par des textes législatifs et réglementaires précis.
Cette procédure, en place depuis 2007, a été réformée à plusieurs reprises pour s’adapter aux besoins du système de santé français et garantir un haut niveau de compétence.
Le parcours vers l’autorisation d’exercice de la médecine en France
Étape 1 : réussir les Épreuves de Vérification des Connaissances (EVC)
Ces épreuves évaluent les connaissances théoriques. Pour la plupart des PADHUE, il s’agit d’un concours sélectif avec un nombre de places limité.
Le niveau est élevé. C’est souvent l’étape la plus difficile du parcours.
Deux listes d’inscription :
- Liste B : pour les réfugiés politiques, apatrides, etc.
- Liste A : pour la majorité des candidats (concours en région parisienne)
Étape 2 : effectuer une période probatoire en tant que praticien associé
Après les EVC, tu entres en phase de consolidation : 2 ans dans un hôpital public, sous statut de praticien associé.
C’est une période d’exercice médical supervisé, où tes compétences sont évaluées en situation réelle.
Étape 3 : obtenir l’autorisation d’exercice définitive
La Commission d’autorisation d’exercice (CAE) examine ton dossier. Elle donne son avis au ministère de la Santé, qui valide (ou non) ta demande.
En cas de validation, tu obtiens la pleine autorisation d’exercice et la liberté de t’installer comme médecin reconnu en France.